​Itinéraire sud – 6ème étape – El Chalten / Fitzroy

Dans l’article précédent, j’ai oublié de préciser que j’ai retrouvé Yoann et Guillaume, les deux français du bateau, lors du trajet en bus de Los Antiguos à El Calafate.

Nous partons tous les 3 en auto-stop depuis El Calafate pour un trek de 4 jours à El Chalten. Encore une fois, les tarifs du bus aller / retour entre les deux villes (80 euros pour 2h30 de route) nous motivent à trouver une alternative. Et ça marche, on est pris en 15 minutes.

Une fois sur place, on décide de partir par le nord pour effectuer le trek du nord au sud.

1er jour : Marche de « Ricanor » à  « Piedra Blanca », c’est une montée progressive le long de la rivière, puis de « Piedra Blanca » au camping de « Poincenot » (gratuit) où nous passons la nuit.


2e jour : Montée le matin vers le « Cerro Chalten » et le lago « Los Tres » pour admirer la vue, et ascension ensuite sur le petit sommet à droite du lac. Redescente l’après-midi au camping pour récupérer les affaires et ré-ascension au lac pour bivouaquer.


3e jour : Réveil pour le lever du soleil face au Cerro Chalten. Marche ensuite vers la « Laguna Torre », à  proximité du Cerro du même nom. Nuit au camping (gratuit également).


4e jour : Lever de soleil sur le « Cerro Torre » puis redescente à la ville d’El Chalten. Retour le même jour en stop jusqu’à El Calafate.


Album photos d’El Chalten :

https://www.flickr.com/photos/lucasternynck/shares/3215N6

Itinéraire sud – 5ème étape – Perito Moreno

Depuis Coyhaique, il m’a fallu eviron trois jours pour arriver jusqu’à la ville d’El Calafate dans le sud de l’Argentine. Le début du trajet fut plutôt facile de Coyhaique à Chile Chico en camionnette avec une traversée du lac General Carrera. Le lendemain, les choses se compliquent. J’arrive en auto-stop de bon matin dans la petite ville Argentine de Los Antiguos après avoir passé la frontière. Mon idée est de me rendre à El Chalten en stop en passant par la Ruta 40. Malheureusement, on est encore en basse saison et peu de véhicules se rendent vers cette destination. Après 3 heures sur le bord de la route, sans succès,  je décide de choisir la méthode simple en me rendant au terminal de bus. Et là, c’est la douche froide : les compagnies de bus n’assurent pas non plus la connexion vers El Chalten… La seule option est de prendre un bus qui fait tout le tour par la côte pour rejoindre El Calafate pour la modique somme de 100 euros, oui ça pique un peu ! N’ayant que peu de temps et un planning bien chargé pour les quinze jours que je vais passer dans le sud, je décide de mettre la main à la poche, je n’ai pas vraiment le choix… Après 18 heures de route et un dos en forme de voûte, me voilà à El Calafate !

La ville est sans intérêt, attention les prix exercés ici sont exorbitants, je vous conseille d’arriver avec tout l’équipement nécessaire si vous prévoyez d’aller randonner. Le seul intérêt du coin est bien évidemment d’aller observer le glacier Perito Moreno à 80 kms à l’est de la ville, situé dans le parc national des glaciers. C’est l’un des derniers glaciers au monde qui avance, tandis que tous les autres reculent. Une fois sur place, la nature s’exprime, le panorama est époustouflant.

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Les lieux sont très touristiques et les prix s’en ressentent : environ 25 euros l’entrée du parc et 30 euros l’aller – retour en bus depuis El Calafate. Pour éviter de payer le bus, faites du stop, ça marche plutôt bien.

Bonne visite !

Album photos du Perito Moreno :

https://www.flickr.com/photos/lucasternynck/shares/151p2E

Wwoofing à San Rafael

Faute de neige et d’affluence dans les stations de ski des Andes, ce n’est pas à Las Leñas que j’ai passé le mois de juillet mais à San Rafael, à 3 heures au sud-est de Mendoza.

Destination wwoofing dans une petite ferme écologique de 2 hectares située à une dizaine de kilomètres de la ville. La région est bien connue pour la production agricole et vinicole, on trouve un bon nombre d’annonces de volontariat sur les sites workaway et wwoofing.

Lautaro et Monica sont les propriétaires des lieux. Les deux sont professeurs de biologie et viennent travailler quotidiennement la terre, accompagnés de leurs 3 enfants. Ils sont d’une incroyable gentillesse et ne manquent pas une occasion pour parler de culture, d’histoire, de politique et de techniques agricoles avec les volontaires.

La ferme se compose d’une petite maison où sont accueillis les volontaires, d’un poulailler partagé entre poules, coqs et lapins, d’un rucher d’une trentaine de ruches, d’un espace de cultures variées où la fraise est dominante, et d’un enclos immense où vit Pancho, l’âne de la famille. N’oublions pas Corbata, la petite chienne, gardienne des lieux.

En cette saison, les tâches quotidiennes consistent principalement à transplanter les plants de fraises vers de nouveaux sols enrichis en compost naturel. Il faut également nourrir les animaux et nettoyer les canaux d’irrigation de la propriété. Du côté des volontaires, chacun participe à la vie en communauté entre la coupe du bois, l’entretien de l’intérieur et la préparation des repas d’une qualité exceptionnelle.

Un grand merci à tous pour ce formidable mois !

Annonce Workaway : https://www.workaway.info/512348948972-en.html

https://www.flickr.com/photos/lucasternynck/shares/PK09Ua

La région de Mendoza

Il faut compter 20h de bus pour rejoindre Mendoza depuis Salta. Le trajet se fait le long de la cordillère, c’est vraiment surprenant cette chaîne de montagne qui s’étend sur des milliers de kilomètres. Une fois arrivé, c’est l’heure de la recherche d’emploi, l’objectif est de trouver un job à la montagne. Après avoir postulé dans plusieurs enseignes, la conclusion est unanime : il est préférable de se rendre directement dans les stations. D’une manière générale en Argentine, le recrutement se fait en personne, les candidatures par internet sont marginales (je parle hors de Buenos Aires bien que je ne connaisse pas les tendances de la capitale).

Après trois jours à Mendoza, c’est parti pour un nouveau trajet en bus direction la station de Las Leñas plus au sud. Le trajet se fait en deux étapes avec une escale de deux jours à San Rafael. Arrivé à Las Leñas, changement de climat, il fait très froid, pour autant la neige se fait rare. Après discussions avec le responsable de l’école de ski et celui des ressources humaines, aucune possibilité de recrutement avant la haute-saison qui démarre le 7 juillet 2016. Décidément, ce pays est parfait pour apprendre à être patient (petit rappel : début d’envoi de candidatures aux stations en février dernier).

Pas de soucis, on reprend la route vers la plaine et la petite ville de Malargüe située dans la province du même nom. En cette période d’hiver, les auberges sont vides et l’ambiance se fait étrange. À Malargüe, on vit du vin et du tourisme (découverte de la région et activités sportives) et on peut visiter l’observatoire Pierre Auger, centre d’observation des rayonnements cosmiques sur une superficie de 3000 km2, unique au monde : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Observatoire_Pierre-Auger .

Dans le même temps, j’envoie quelques demandes pour faire du volontariat par l’intermédiaire du site Workaway. Une réponse arrive de la part d’une ferme située en périphérie de San Rafael. C’est reparti pour un tour en bus.

Goodbye Salta

Cela fait 4 mois que je suis arrivé pour la première fois à Salta et 2 mois que j’y ai posé mes valises.

Après y avoir visité le nord et ses paysages époustouflants, la Quebrada de Cafayate et les hauteurs de Cachi, après avoir passé d’excellents moments en compagnie de personnes extraordinaires à Esperanto Hostel et La Covacha, après avoir donné des cours de français et travaillé comme serveur chez Panquequinho, il est temps pour moi de reprendre la route direction le sud, les montagnes et la neige : Mendoza, me voilà.

À bientôt.

Lucas

Galerie

Cachi – Argentina

Bienvenue à Cachi, province de Salta :

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(cliquer sur l’image pour afficher le diaporama)

Cachi est une petite ville du nord-ouest de l’Argentine, située en province de Salta. Elle est le chef-lieu du département de Cachi.

Située à une altitude de 2 280 mètres, sur les bords du río Calchaquí, la ville se trouve dans un cadre montagneux dominé par le Nevado de Cachi qui culmine à 6 320 mètres.

La ville est traversée par la route nationale 40, qui la relie au nord avec San Antonio de los Cobres, l’ouest de la province de Jujuy, puis le nord du Chili ou la Bolivie, et au sud avec Cafayate, Santa María et le salar de Pipanaco.

Source : Wikipédia

Catamarca et le désert argentin

Lors des cours de bioconstruction, au nord de Córdoba, j’ai fait la connaissance de plusieurs personnes dont Horacio, un argentin qui possède une ferme près de Tinogasta dans la province de Catamarca.

Je décide de m’y rendre pour une dizaine de jours du 28 février au 8 mars.

Il faut compter 4 heures en bus depuis Catamarca capitale pour arriver à Copacabana, petit village près de Tinogasta, où réside Horacio.

En arrivant, le changement de décors est flagrant : c’est la campagne, mais une campagne particulière avec des paysages montagneux et désertiques. La région est traversée du nord au sud par la cordillère des Andes, le climat est plutôt aride avec des températures moyennes de 35°/40° la journée et une faible présence de l’eau.

Horacio possède dans sa ferme (finca) des animaux, un potager et des vignes, il réalise annuellement une production de plusieurs types de vin qu’il vend principalement dans la région. Il possède également une petite cave (bodega) et organise des dégustations.

La semaine se passe de la façon suivante : j’aide à la ferme le matin (nettoyage, nourriture, maçonnerie, vendange, presse du raisin, étiquetage des bouteilles,…) jusque 13h, ensuite pause de 13h à 16h, et découverte des environs avec voisins et amis en fin d’après-midi et le soir lorsque les températures sont plus clémentes.

La région n’est pas du tout touristique et révèle quelques pépites que je vous conseille d’aller voir si vous passez par là :

Randonner dans la Sierra de Tinogasta

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Le désert du nord et l’oasis de Táton

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Les thermes de fiambalá creusés à flanc de montagne

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Le nord-ouest argentin

Voyage dans le nord-ouest de l’argentine du 13 au 27 février 2016.
Découverte des régions de Salta et de Jujuy : paysages époustouflants, culture andine et folklore local.

Purmamarca et la montagne aux sept couleurs

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Humahuaca

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Iruya

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Tres cruces

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Tupiza – Bolivia

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Les cactus de l’altiplano

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Salinas Grandes

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Cafayate

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L’Ecobarrio de Salsipuedes

J’ai parlé, dans un article précédent, de la possibilité de trouver des missions d’écovolontariat avec différents sites internet. Et c’est maintenant chose faite : j’ai trouvé un projet de bioconstruction dans l’Eco Barrio ‘’Villasol’’ (éco quartier) de Salsipuedes, village situé à 40 Kms au nord de Córdoba, à l’aide du site Workaway (Annonce).

Bienvenue chez les hippies 🙂

Ici, la vie est simple : une toile de tente, des toilettes sèches, une douchette, une cuisine extérieure où l’on concocte des plats de légumes, de légumes et de légumes… avec tout de même des pâtes ou du riz. Mais beaucoup de gentillesse et de choses à partager avec les occupants des lieux.

C’est Pablo qui m’accueille le premier jour et m’explique le fonctionnement du site et des activités. Il est le directeur du projet Tierra Morena et propriétaire du lieu.

Globalement la journée de travail dure cinq heures pendant lesquels nous apprenons différentes techniques liées à la bioconstruction : les matériaux, les mélanges, la structure,… Et nous passons à la pratique : montage de toilettes sèches, réalisations des murs avec technique de coffrage et autre, réalisation de toits végétaux, de supports en pierres…

A la suite des tâches de la matinée, nous nous retrouvons tous pour cuisiner et savourer le repas bien mérité. L’après midi est libre, mais elle peut être consacrée à la confection de céramiques et poteries.

Voilà un mode de construction intéressant à la fois social (nombreux participants venant d’horizons différents), économique (coût de construction faible) et environnemental (matériaux naturels provenant de la localité).

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