Soutenez l’association « Share The Wave » à Huanchaco au Pérou !

Share The Wave (Partage La Vague) est active dans la Réserve Mondiale de Surf de Huanchaco (Pérou). L’association propose 3 axes d’activités principaux, centrés autour et liés par le surf (sport aquatique), qui consistent à :

1. Assurer la reconnaissance et la continuité de la culture locale autour du surf, particulièrement de la tradition ancestrale du « caballito de totora » (sorte de pirogue en roseau) de Huanchaco. Le caballito de totora est utilisé par les pêcheurs locaux depuis plus de 3000 ans et est considéré comme l’ancêtre du surf moderne. Le but est d’offrir aux nouvelles générations la possibilité de connaître et préserver l’héritage culturel qu’est le caballito de totora.

2. Promouvoir l’égalité sociale et de genre, ainsi que d’habiliter la jeunesse provenant de classes sociales défavorisées dans un pays où les inégalités restent considérables.

3. Travailler pour le développement durable, la conscience écologique et la protection de la nature. Il existe un véritable problème de gestion de déchets et de pollution par les déchets plastiques au Pérou, ce qui a des conséquences négatives sur la qualité de l’eau sur la côte de Huanchaco. C’est pourquoi, le but est d’aider à remédier aux problèmes de pollution et contamination locales.

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Plus d’infos sur la page facebook de l’association :

https://www.facebook.com/ShareTheWave/

Photos :

https://www.instagram.com/sharethewave_peru/

Vidéo

Evènement à Nancy

Résistances, Luttes et Protestations en Amérique Latine

Les 17 et 18 juin 2017, a eu lieue à la MJC des 3 Maisons de Nancy, la manifestation « Résistances, Luttes et Protestations en Amérique Latine » avec la diffusion d’une série de courts-métrages documentaires relatant les multiples problèmes et conflits sociaux et environnementaux de plusieurs régions d’Amérique Latine. S’en sont suivis des prises de paroles et débats autour de ces sujets sensibles.

Je vous propose de retrouver ci-après les vidéos présentées lors de cet évènement :

Reportage – La terre sous nos pieds – 2015

Reportage autour de la mine d’or de Yanacocha au Pérou, croisant des regards français et péruviens.
// Réalisé avec Pull Up – Tire vers le haut / vimeo.com/pulluptireverslehaut / et l’association IDEES
// Image et son (Partie francophone) & montage (intégralité)

PROTESTAS, PROPUESTAS Y PROCESOS

Trailer del documental « Protestas, propuestas y procesos : Solidaridad y Resistencia contracultural, Lima-Perú »
Producido por el colectivo Palante. Estreno inicios 2017.
www.bboykonsian.com/palante

Pueblos del Istmo en resistencia San Mateo del Mar

San Mateo del Mar es un pueblo de pescadores y esta ubicado en el sur de México, especificamente en el Istmo de Tehuantepec. Una región donde el viento esta arriba del óptimo para las empresas eólicas. Con la ayuda del Banco Interamericano de Desarollo (BID) pretendían imponer el megaproyecto eólico lo más grande de América Latina. Las comunidades en resistencia estan unidas bajo la Asamblea de los pueblos indígenas del Istmo en defensa de la Tierra y del Territorio, recientemente han logrado un amparo y un diálogo con las empresas y el gobierno, pero eso no es una garantia, por eso la lucha continúa.

La rivière Paz et les mouvements de résistance

La frontière entre le Guatemala et le département de Ahuachapan au Salvador est constituée par la rivière Paz. Dans la région, il y a beaucoup de sources d’eau, plus de 200 hectares de forêts et parcs et les habitants survivent de la culture du café, de la canne à sucre, du maïs, des haricots et, dans la zone côtière, de la pêche.

Le peuple q’eqchi de Monte Olivo défend son territoire

La communauté Monte Olivo est située dans le nord du Guatemala à Alta Verapaz. Sa langue principale est le Q’echi. Monte Olivo est une des nombreuses communautés qui défend sa terre, sa culture et sa vie dans le contexte de l’implantation du projet d’hydroélectrique Santa Rita. Suite à quoi, l’Etat a usé de violences à l’encontre des familles et des communautés.
Grâce à sa lutte, ils ont obtenu la cessation de la répression au moyen d’une mesure de protection présentée auprès des institutions responsables.

COPINH – rébellion indéfectible

Le Copinh est une organisation qui milite pour les droits des plus pauvres et qui défend les droits du peuple.
Le Conseil Civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (COPINH) lutte, résiste et construit des alternatives depuis plus de 23 ans. Il s’agit d’une organisation indigène, antipatriarcale et antinéolibérale qui recherche le bien être des communautés indigènes. 200 communautés sont organisées au sein du Copinh à l’échelle de six départements.
Le documentaire montre la diversité des luttes et le courage et la dignité des membres de l’organisation.
« Avec notre autonomie et autodétermination, notre pression et mobilisation, nous sommes parvenus à la reconnaissance de titres communautaires, à la construction de routes et d’écoles et bien d’autres bénéfices que l’on doit au Copinh grâce à sa lutte acharnée. »
Plus d’informations :
copinhonduras.blogspot.com
copinh.org

Plus d’infos :

Fin du voyage

Après une petite période de réadaptation au rythme de vie français et surtout un emploi du temps bien chargé depuis le retour, je prends aujourd’hui quelques minutes pour rédiger un bilan de cette aventure de quinze mois en Amérique Latine.

Quinze mois… Je n’en reviens pas ! Cette durée peut paraître longue mais pour être tout à fait honnête, je trouve que le temps est passé beaucoup plus vite qu’il ne peut paraître. J’avais pour idée, avant de partir, de traverser l’Amérique Latine de la pointe australe de la Terre de Feu en Argentine jusqu’à la frontière Mexicano-Etatsunienne, mais les multiples rencontres et volontariats ont déjoué mes plans initiaux et je n’étais encore qu’au Chili dix mois après mon arrivée. L’aventure, c’est peut être ça après tout !

Les chiffres :

  • 15 mois de voyage (464 jours exactement) entre le 18 janvier 2016 et le 18 avril 2017 ;
  • 8 pays parcourus (Argentine, Bolivie, Chili, Pérou, Equateur, Colombie, Paraguay, Brésil) ;
  • Plus de 40 000 kms de route (à pieds, à vélo, en voiture, en bus, en bateau et seulement deux petits trajets en avion) ;
  • 7 volontariats dans différents domaines : bioconstruction, permaculture, enseignement du français, parcs nationaux, restauration, auberges ;
  • 1 langue apprise (espagnol) et 1 langue en cours d’apprentissage (le portugais) ;
  • Un nombre incommensurable de personnes extraordinaires rencontrées.

Bref, ce fut une expérience riche en émotions, en découvertes, en rencontres que je conseille bien évidemment. Elle m’a permis de mieux me connaitre, de relativiser un certain nombre de questions posées avant le départ, d’avoir un regard différent sur le monde et surtout de me montrer un chemin de vie plein de surprises où tout est possible !

Aujourd’hui de retour en France pour quelques mois, j’en profite pour passer du temps avec les personnes qui me sont chères avant de repartir au Pérou en fin d’année pour continuer mes actions dans l’environnement.

A bientôt,

Lucas

Du Pérou au Brésil, 4 jours de bus

Départ de Lima avec la compagnie Civa, il faut compter 24-26 heures de trajet et 120 soles (environ 35€) en Ejecutivo (confort) pour rejoindre la frontière bolivienne et le village d’altitude de Desaguadero sur les rives du Lac Titicaca. Le départ du bus se fait en milieu de journée vers 13h de Lima et l’arrivée le lendemain à 15h à Desaguadero.

Trajet

Une fois le pont passé et les formalités administratives réalisées (1-2 heures pour tout régler), poursuivre le long de la rue principale pour arriver jusqu’aux minibus qui vous emmèneront à La Paz. Le trajet Desaguadero – La Paz dure 2-3 heures et coûte 20 bolivianos (soit 3€). Attention, il faut préciser au chauffeur qu’il vous dépose au « Cementerio » en bas et non pas sur l’Alto. De là, un taxi vous conduira au terminal de bus pour 15 bolivianos.

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Les connexions pour Santa Cruz se font jusque 19h. Perso, j’ai loupé le dernier bus mais il est possible de faire la route jusque Cochabamba de nuit (8 heures de route) et de continuer le lendemain vers Santa Cruz (10 heures de route). Le bus quitte le terminal à 22h30. Il m’en coute 40 bolivianos (6€) pour rejoindre Cochabamba et 40 bolivianos de Cochabamba à Santa Cruz. Les escales sont courtes mais permettent un arrêt au stand pipi et un ravitaillement. A Santa Cruz, vous aurez même la possibilité de prendre une douche pour 5 bolivianos (0,75€). Après 2 jours et demi de trajet, ce n’est pas du luxe !

De Santa Cruz, deux bus partent tous les jours en direction d’Asuncion au Paraguay. Les prix explosent, il faut débourser entre 50€ et 60€ pour effectuer le trajet qui dure 20 heures environ. Attention, le voyage est très inconfortable (vieux bus) et la nourriture servie à bord laisse à désirer. Pendant le trajet, le bus nous fera une légère sortie de route occasionnant 4 heures de retard, mais on est tous arrivés en un seul morceau.

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Arrivé à Asuncion le lendemain à 17h, je profite de deux bonnes heures pour avaler un bon repas, passer aux toilettes et me connecter à internet. Le brésil n’est plus qu’à une petite nuit de route. Des bus assurent la liaison vers Ciudad del Este jusque 23h. Le billet revient à 60 000 Guaranis (soit 10€). Le lendemain matin, me voilà arrivé à Ciudad del Este. Depuis le terminal, un bus urbain empreinte la route en direction de la frontière. Il faut demander au chauffeur de descendre avant le pont pour obtenir le tampon de sortie du Paraguay. Une longue marche sur le pont reliant les villes de Ciudad del Este à Foz do Iguaçu séparées par le Rio Paraguay et vous voilà au Brésil.

Saúde !

Colombia 

Vingt jours passés en Colombie, c’est court mais suffisant pour un aperçu de la diversité du pays.

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– 1 ère étape : Popayán (la cité blanche) ;

– 2 ème étape : Cali (capitale de la salsa) ;

– 3 ème étape : Salento (plantations de café et vallée de Cocora) ;

– 4 ème étape : Medellín & Guatapé ;

– 5 ème étape : Cartagena (perle des caraïbes) ;

– 6 ème étape : Santa Marta & Parc National Tayrona ;

– 7 ème étape : San Gil (sports fun) ;

– 8 ème étape : Bogotá.

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Ecuador

Arrivé à Guayaquil après un long trajet de plus de 24h depuis Tarapoto en passant par Piura. Guayaquil est la deuxième ville d’équateur, surnommée « la perle du pacifique ».

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Étant sur la fin du voyage, je n’ai que peu de temps pour découvrir ce pays. Je vais y passer 10 jours. Voici l’itinéraire réalisé :

– 1 ère étape : Guayaquil (malecón, las peñas, parque seminário, centro) ;

– 2 ème étape : Montañita (petite station balnéaire de la côte pacifique connue pour ses clubs et son spot de surf) ;

– 3 ème étape : Baños (mecque des sports d’aventure située dans la sierra équatoriale) ;

– 4 ème étape : Quito (capitale et cente culturel du pays).

Avant de rejoindre la Colombie, à quelques 6 heures de route de Quito, un passage par la ligne de l’équateur (lattitude 0) s’impose. Le centre de la « Mitad del mundo » propose une exposition de la mission géodésique française venue cartographier le territoire équatorial au 16e siècle.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Expéditions_géodésiques_françaises