Soutenez l’association « Share The Wave » à Huanchaco au Pérou !

Share The Wave (Partage La Vague) est active dans la Réserve Mondiale de Surf de Huanchaco (Pérou). L’association propose 3 axes d’activités principaux, centrés autour et liés par le surf (sport aquatique), qui consistent à :

1. Assurer la reconnaissance et la continuité de la culture locale autour du surf, particulièrement de la tradition ancestrale du « caballito de totora » (sorte de pirogue en roseau) de Huanchaco. Le caballito de totora est utilisé par les pêcheurs locaux depuis plus de 3000 ans et est considéré comme l’ancêtre du surf moderne. Le but est d’offrir aux nouvelles générations la possibilité de connaître et préserver l’héritage culturel qu’est le caballito de totora.

2. Promouvoir l’égalité sociale et de genre, ainsi que d’habiliter la jeunesse provenant de classes sociales défavorisées dans un pays où les inégalités restent considérables.

3. Travailler pour le développement durable, la conscience écologique et la protection de la nature. Il existe un véritable problème de gestion de déchets et de pollution par les déchets plastiques au Pérou, ce qui a des conséquences négatives sur la qualité de l’eau sur la côte de Huanchaco. C’est pourquoi, le but est d’aider à remédier aux problèmes de pollution et contamination locales.

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Plus d’infos sur la page facebook de l’association :

https://www.facebook.com/ShareTheWave/

Photos :

https://www.instagram.com/sharethewave_peru/

Du Pérou au Brésil, 4 jours de bus

Départ de Lima avec la compagnie Civa, il faut compter 24-26 heures de trajet et 120 soles (environ 35€) en Ejecutivo (confort) pour rejoindre la frontière bolivienne et le village d’altitude de Desaguadero sur les rives du Lac Titicaca. Le départ du bus se fait en milieu de journée vers 13h de Lima et l’arrivée le lendemain à 15h à Desaguadero.

Trajet

Une fois le pont passé et les formalités administratives réalisées (1-2 heures pour tout régler), poursuivre le long de la rue principale pour arriver jusqu’aux minibus qui vous emmèneront à La Paz. Le trajet Desaguadero – La Paz dure 2-3 heures et coûte 20 bolivianos (soit 3€). Attention, il faut préciser au chauffeur qu’il vous dépose au « Cementerio » en bas et non pas sur l’Alto. De là, un taxi vous conduira au terminal de bus pour 15 bolivianos.

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Les connexions pour Santa Cruz se font jusque 19h. Perso, j’ai loupé le dernier bus mais il est possible de faire la route jusque Cochabamba de nuit (8 heures de route) et de continuer le lendemain vers Santa Cruz (10 heures de route). Le bus quitte le terminal à 22h30. Il m’en coute 40 bolivianos (6€) pour rejoindre Cochabamba et 40 bolivianos de Cochabamba à Santa Cruz. Les escales sont courtes mais permettent un arrêt au stand pipi et un ravitaillement. A Santa Cruz, vous aurez même la possibilité de prendre une douche pour 5 bolivianos (0,75€). Après 2 jours et demi de trajet, ce n’est pas du luxe !

De Santa Cruz, deux bus partent tous les jours en direction d’Asuncion au Paraguay. Les prix explosent, il faut débourser entre 50€ et 60€ pour effectuer le trajet qui dure 20 heures environ. Attention, le voyage est très inconfortable (vieux bus) et la nourriture servie à bord laisse à désirer. Pendant le trajet, le bus nous fera une légère sortie de route occasionnant 4 heures de retard, mais on est tous arrivés en un seul morceau.

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Arrivé à Asuncion le lendemain à 17h, je profite de deux bonnes heures pour avaler un bon repas, passer aux toilettes et me connecter à internet. Le brésil n’est plus qu’à une petite nuit de route. Des bus assurent la liaison vers Ciudad del Este jusque 23h. Le billet revient à 60 000 Guaranis (soit 10€). Le lendemain matin, me voilà arrivé à Ciudad del Este. Depuis le terminal, un bus urbain empreinte la route en direction de la frontière. Il faut demander au chauffeur de descendre avant le pont pour obtenir le tampon de sortie du Paraguay. Une longue marche sur le pont reliant les villes de Ciudad del Este à Foz do Iguaçu séparées par le Rio Paraguay et vous voilà au Brésil.

Saúde !

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C’est le Pérou ! 2

Après le sud du Pérou et le trek de Santa Cruz dans la cordillère blanche, j’ai travaillé un mois comme volontaire à Huanchaco, sur la côte péruvienne, à proximité de Trujillo. Puis, je me suis rendu à Tarapoto, à l’entrée de la forêt amazonienne avant de partir vers le nord et l’Équateur.

Au final, ce sont trois mois qui se sont écoulés depuis mon entrée au Pérou. J’avais comme projet initial d’y passer un mois. Comme quoi, le voyage te réserve toujours des surprises.

Lima -> Huaraz -> Trujillo -> Tarapoto -> Picota

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Huanchaco

Tourisme

Huanchaco est une station balnéaire, située à douze kilomètres de la ville de Trujillo, au nord du Pérou. Elle tire son nom du mot guaukocha (beau lac aux poissons dorés) et elle est très connue pour ses embarcations de roseaux, appelées caballitos de totora (« petits chevaux de roseaux »).

Actuellement, Huanchaco est devenue une plage très pittoresque qui attire beaucoup de touristes dans la province de Trujillo. Depuis 2011, les archéologues y ont aussi découvert des restes datant de l’époque chimú au XVe siècle, qui en font à ce jour le plus grand site de sacrifice rituel d’enfants au monde.

HCO

Site Archéologique

Le site archéologique de Huanchaco a été découvert en 2011 par Gabriel Prieto, archéologue à l’Université nationale de Trujillo, sur une falaise surplombant l’océan pacifique, dans un quartier de pêcheurs. Plusieurs dizaines de corps d’enfants et de lamas ont été exhumés au cours des années suivantes, et début 2018 la découverte d’un nouveau groupe de corps a porté le total à 140 cadavres d’enfants, 3 d’adultes et 200 de lamas.

La datation par le carbone 14 a permis d’estimer qu’ils ont vécu entre 1400 et 1450, à l’époque de l’empire chimú, dont la capitale Chan Chan est située à moins d’un kilomètre. Les cadavres des lamas sont tournés vers les Andes alors que ceux des enfants (entre 4 et 15 ans d’après le développement des squelettes) le sont vers l’océan et ont le crâne encore rougi par une poudre à base de cinabre, courante dans les civilisations de la côte andine. De plus, les traces de déformation volontaire du crâne chez une partie seulement des individus suggère que les enfants étaient originaires de régions distinctes de l’empire.

Outre la disposition cohérente et l’ornement des cadavres, l’état des squelettes confirme que les défunts ont été sacrifiés rituellement, car la plupart d’entre eux portent des marques d’incision nette au niveau du sternum, à partir d’où le cœur des victimes a été arraché, et parfois remplacé par un tissu brûlé. Ces méthodes rendent le site de Huanchaco unique en Amérique du Sud2.

Les raisons qui ont conduit à un sacrifice d’une telle ampleur, et particulièrement sur des enfants, sont encore incertaines, mais pourraient être liées aux difficultés climatiques liées à un épisode particulièrement fort d’El Niño.

Source : Wikipédia

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Trek de Santa Cruz

Arrivé à Huaraz sous le soleil, je pensais avoir des conditions exceptionnelles pour faire le trek de Santa Cruz, malheureusement ce ne sera pas le cas…
On est le 12 décembre 2016, cela fait 3 semaines que je suis au Pérou, je découvre la cordillère blanche et ses sommets mythiques : Huascarán, Alpamayo, Pisco et autre Artesonrajou, ça sonne bien tout ça !

Après une petite journée de marche et la visite des ruines de Wilcahuain pour l’acclimatation, je prépare tout le matériel et la nourriture pour les 3-4 jours de randonnée qui m’attendent. J’y vais en solo.

Départ le lendemain matin à 5h30, je prends un colectivo qui m’emmène de Huaraz à Yungay, puis j’attrape un autre colectivo de Yungay à Vaqueria où se situe le départ du Trek. J’arrive sous un ciel bleu qui va rapidement passer au gris… Début d’après-midi, les premières gouttes commencent à  tomber, je ne sais pas encore que cela va durer tout le reste du trek. J’enfile les kilomètres sans m’arrêter, le temps n’est pas à l’observation des paysages. Mon sac fait 22 kgs, c’est lourd. Après 7h de marche, je pose mon campement au pied de la montée du col de Punta Union, il pleut des cordes !

Après une mauvaise nuit de sommeil liée à l’altitude, je lève le campement détrempé et entreprends l’ascension vers le col à  4700m. Quelques minutes après, il se met à neiger, je suis dans le brouillard… J’atteins finalement le sommet au bout d’une heure et demi de marche et redescends vers la vallée. En fin de matinée, je tente la montée vers la Laguna Arhuaycocha afin d’observer l’Alpamayo et l’Artesonraju, je ne verrai rien, les sommets sont dans les nuages et il y a un vent terrible. Je redescends vers mon 2e campement près de la Laguna Ichiccocha après une nouvelle journée de marche de 7-8h.

Dernier jour, je redescends à bonne allure vers Cashapampa en 2h30 pour rentrer à Huaraz.

Mon conseil : ne pas faire la cordillère blanche durant la saison des pluies 😰 ! Joyeux Noël !